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jeudi 29 novembre 2012

Microsoft

Source succesrama.com

Bill Gates ou le philanthrope milliardaire … 

Bill Gates possède la deuxième plus grande fortune du monde avec 53 milliards de dollars.
Toutefois, il serait très réducteur de le cantonner uniquement à ce palmarès des hommes les plus fortunés de la planète.
Bill Gates, c’est surtout un génie de l’informatique qui en créant Microsoft, a imposé ses logiciels sur toute la quasi-totalité des ordinateurs personnels et professionnels.
Comment a-t-il réussit ce tour de force ?
L’homme très rusé, a élaboré des stratégies redoutables, certes contestées comme nous le verrons plus loin mais o combien efficaces.
Mais surtout, ce grand philanthrope, à l’instar de ses pairs tels que  Andrew Carnegie ou encore John Rockefeller, a mis sa fortune à contribution pour lutter contre la pauvreté dans le monde.

 

Une découverte déterminante


Né en 1955 à Seattle, Bill Henri Gates III, dit Bill Gates est issu d’une famille de la haute bourgeoisie. Son père, avocat d’affaires et sa mère professeur, espèrent que leur fils suivra les traces paternelles.
Or Bill découvre les
prémices de l’informatique grâce à la très sélective Lakeside School de Seattle qui dispose d’un PDP-10.
Cet ordinateur créé à la fin des années 60 qui jusqu’alors était réservé à des spécialistes, sert à résoudre des calculs complexes. Son autre particularité étant qu’il occupe aussi la totalité d’une pièce complète !
Nous sommes encore très loin de nos ordinateurs portables qui ont maintenant la taille d’un format A4 …
Bref, pour le jeune Gates, les dès sont jetés !
L’adolescent arbore un look de « Geek  » avec un physique malingre et une grosse paire de lunettes, mais ne vous y fiez pas.
Doté d’un Q.I exceptionnel, (estimé à 170 lors de son entrée à Harvard)  il explore très vite toutes les fonctionnalités de l’engin. A tel point qu’il y passe des journées complètes en séchant occasionnellement les cours de sport.
Avec son pote Paul Allen, il réalise un programme permettant de gérer les emplois du temps qu’il facture à sa propre école 500 dollars !
Nous sommes à la fin des années 1960 et le micro-ordinateur n’existe pas encore.

En route vers le succès


Bill Gates a l’intime conviction que l’informatique parviendra un jour dans tous les foyers et qu’il changera la vie quotidienne de millions de gens.
Curieusement, un certain Steve Jobs, un autre garçon du même âge que lui, rêve également de son côté, de faire rentrer un ordinateur dans chaque famille …
Durant ses années universitaires, Bill se lance à fond dans l’informatique. Toujours avec son ami Paul Allen, il conçoit un programme pour le constructeur Altair. Ils récoltent 3000 dollars pour ce travail.
Cela les encourage l’année suivante d’aller encore plus loin. Les deux complices quittent Harvard, sans terminer leurs études pour fonder Microsoft en 1976.
Tout comme le fera 27 ans plus tard un certain autre jeune « Geek milliardaire » créateur de Facebook, Mark Zuckerberg
Surdoué en informatique, Bill prouve également 5 ans après la création de son entreprise qu’il s’avère être un fin stratège en affaires avec une bonne dose de culot.
Voici comment.
Lorsque la multinationale IBM se lance sur le marché des PC, elle cherche un système d’exploitation pour ses machines.
Or Gates prétend qu’il peut leur apporter ce dont ils ont besoin. Sauf qu’entre temps, le jeune entrepreneur fait un petit tour de passe-passe en rachetant pour 50 000 dollars un système élaboré par la PME Digital Research.
Le modifie légèrement pour le rebaptiser MS-DOS et le propose ensuite à IBM.
En échange, il demande une commission sur les ventes de PC (soit 3 dollars par machine) mais surtout, il obtient le droit exclusif du copyright du programme MS-DOS.
Autrement-dit, cela lui permet de le proposer à tous les autres fabricants d’ordinateur.
Cette négociation avec IBM sera le détonateur de sa fulgurante réussite.
En effet, IBM écoule plus de 50 000 PC en moins de trois mois. L’ordinateur devient un produit courant de la société de consommation, sans parler des grands réseaux administratifs qui commencent à s’équiper.
Le succès est colossale.
Détenant l’exclusivité de son système d’exploitation, Microsoft fournit l’immense majorité des PC dans le monde entier.
La firme du jeune prodige engrange des millions puis des milliards.
Seul Apple semble résister à cette frénésie tel un outsider face à ce nouvel empire.

Un homme d’affaires redoutable


Et ce monopole, Bill Gates compte bien le conserver. Il sera de surcroît impitoyable avec ses concurrents.
Toutefois, Apple a pris une avance considérable en créant son propre système d’exploitation avec une interface extrêmement simple et un nouvel outil révolutionnaire : la souris.
Seulement Microsoft lance la première version de Windows, s’inspirant du travail d’Apple.
Mais surtout l’impose grâce à un prix beaucoup moins cher que le reste de ses concurrents.
IBM essaie aussi de récupérer sa part du gâteau en essayant de lancer son propre système. Mais avec la sortie de Windows 95 et l’intégration des logiciels bureautiques tels que Microsoft Office, son traitement de texte ou encore Internet Explorer Bill Gates garde le contrôle tout comme un chef d’orchestre dirige ses musiciens.
Et sa stratégie pour éliminer ses concurrents est terrible.
  • Lorsqu’il y a un nouveau logiciel innovant sur le marché, Microsoft en créé un compatible. Internet Explorer en est le parfait exemple pour contrer Netscape Navigator.
  • Ensuite il complète ce même logiciel avec des fonctions différentes du logiciel concurrent, supprimant ainsi leur compatibilité.
  • Enfin, installé sur la plupart des PC, le logiciel Microsoft devient le « nouveau standard ». Du même coup, le concurrent non compatible est éliminé.
Cependant, le monopole de Windows qui est devenu le système d’exploitation le plus vendu au monde, inquiète de plus en plus les autorités américaines qui menacent une dissolution de l’entreprise, au début des années 2000.
Car notre ami Bill ne fait pas de cartier et déclare même lors de la conférence Macworld Expo de 1997 :
« Toute résistance est futile, vous serez assimilés. »
Or en 1998, débute un procès contre Microsoft qui durera quatre ans.
On l’accuse de se servir de son exclusivité pour éliminer ses concurrents et d’imposer aux fabricants d’ordinateurs l’utilisation de ses logiciels sous peine de les priver de Windows.
Il est d’ailleurs tentant d’élaborer une corrélation avec Rockefeller qui écrasant également sans vergogne ses concurrents, provoqua un siècle plus tôt, la foudre des lois Anti-Trust qui déclencha au final le démantèlement de sa compagnie, la Standard Oil.
Toujours est -il que Microsoft est condamné.
Même la commission européenne s’en mêle en lui faisant payer une amende de 1,4 milliard d’euros et l’oblige à transmettre ses informations techniques pour rendre tous les autres logiciels compatibles avec Windows.

La fondation Bill et Melinda Gates


Alors que ces déboires juridiques ternissent sont image, le milliardaire décide de confier la direction de Microsoft à un ancien ami de fac, Steve Ballmer
Dorénavent Bill Gates se consacrera entièrement à des projets d’ordre caritatif.
Est-ce la voie de la rédemption ?
Peu importe ! Comme on dit, seuls les actes comptent.
Il crée à cet effet la fondation Bill et Melinda Gates en 2000 avec 33 milliards de dollars à la clé. Elle permettra entre-autre de financer la vaccination de 55 millions d’enfants à travers le monde.
Le bienfaiteur milliardaire ne perd pas pour autant ses réflexes d’ancien P-DG.
Il fixe les objectifs, attribue les fonds et laisse les dirigeant d’ONG les gérer sur le terrain. Si les objectifs ne sont pas atteints, il coupe les vivres. Dans le cas contraire, il augmente ses dons.
Sa nouvelle vie philanthropique fait mouche puisqu’il est élu en 2005 par le Time Magazine « l’homme de l’année » au côté de sa femme Melinda et de  Bono, le chanteur du groupe U2.
Et le 2 mars de la même année, il est anobli par la reine d’Angleterre Elisabeth II , en récompense de sa générosité.
Bill Gates ne s’arrête pas en si bon chemin puisqu’en 2006 il annonce qu’il léguera 95% de sa fortune à sa fondation pour combattre les maladies et l’analphabétisme dans les pays du Sud.
Il encourage également d’autres milliardaires à suivre son exemple.
Son ami Warren Buffet (troisième fortune mondiale) répondra présent à son appel en lui assurant qu’il donnera lui aussi au final 99% de sa fortune…
En définitif, Bill Gates fait partie de ces hommes qui sont à l’origine d’un nouveau domaine économique comme l’étaient à leur époque un Henri Ford pour l’automobile ou encore un John Rockefeller pour l’industrie pétrolière.
Tous comme eux, il profite de sa fortune et de sa renommée pour contribuer à endiguer la pauvreté.
Sauf que l’ancien P-DG de Microsoft bouleverse vraiment les règles de la philanthropie en appelant les plus riches à redistribuer leurs biens.
A votre avis, son message rempli de sagesse, fera-t-il d’autres émules ?

Les leçons de son succès :
  • Éviter de signer un accord d’exclusivité
  • les amendes payées par les entreprises sont inférieures aux bénéfices tirés des infractions
« La meilleure des publicités est un client satisfait. »  (Bill Gates)


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