Source succesrama.com
Steve Jobs ou comment réussir face à l’échec…
Si je vous parle de l’Ipod, l’Imac, l’Iphone ou encore plus récemment de l’Ipad, vous me répondrez certainement : Apple, la marque à la pomme ! Ou encore dans un élan d’enthousiasme, si vous faîtes partis de ces utilisateurs :
« Super ! Je ne peux plus me passer de ces petits bijoux de technologie. »
A la tête de cette « Apple mania » un homme, Steve Jobs, marketeur de génie dont le magazine « Fortune » lui a décerné en fin 2009, le titre de « manager de la décennie ».
Alors, la vie de Steve Jobs, un long fleuve tranquille me direz-vous ?
Pas vraiment, non. (Je vous invite d’ailleurs à visionner la petite vidéo plus haut, si vous ne l’avez pas encore fait)
Avant d’arriver à une telle consécration, « Mister Jobs » a traversé
de nombreuses épreuves, subit de multiples échecs en plus d’affronter la
maladie.
Le formidable succès d’Apple se confond avec le
destin d’un enfant adopté, recueillit par une famille californienne qui
attrape très tôt le virus de l’informatique, grâce à un père adoptif,
machiniste chez un fabricant de laser.
Le jeune Steve est plutôt du genre dissipé et
solitaire. Si sa famille au modeste revenu économisera pour qu’il puisse
aller à l’université, il n’y restera pas très longtemps. Les
institutions ne sont pas trop son truc. Il apprend davantage en
bricolant de son côté qu’à travers l’assiduité d’une scolarité
classique.
C’est lors d’un stage d’été chez Hewlett-Packard que Steve Jobs, 15 ans, rencontre
un autre Steve, Steve Wozniak, de cinq ans son aîné. Leur passion commune pour les composants électroniques vont les rendre inséparables. Et ce sera aussi le début d’une aventure entrepreneuriale hors du commun.
un autre Steve, Steve Wozniak, de cinq ans son aîné. Leur passion commune pour les composants électroniques vont les rendre inséparables. Et ce sera aussi le début d’une aventure entrepreneuriale hors du commun.
FAIRE ENTRER UN ORDINATEUR DANS CHAQUE FOYER
Nantis de 1300 dollars, obtenus par la vente d’affaires personnelles,
les deux Steve s’enferment durant six mois dans le garage des Jobs
pour mettre au point un premier ordinateur domestique. En effet à cette
époque, la technologie informatique coûteuse et encombrante demeure
réservée aux entreprises et à quelques privilégiés qui en ont les
moyens.
L’idée est justement à l’aide de composants bon marché de fabriquer
une machine compacte et simple d’utilisation. En 1976, le tandem en
vendent 200, à raison de 666,66 dollars l’unité, tout en créant avec un
investisseur la société Apple.
Le symbole de la pomme de Newton – Pour la petite anecdote, c’est lorsque Newton
astronome et physicien anglais, assoupi sous un pommier, fut réveillé
par la chute d’une pomme sur sa tête qu’il eut l’idée de développer la
théorie sur la gravitation universelle – sera choisi pour le fameux
logo.
L’année suivante, l’Apple II transforme l’essai. Son succès concrétise le rêve de Jobs
qui voulait ouvrir une brèche pour faire rentrer un ordinateur dans
chaque foyer, au même titre que la radio ou la télévision en son temps.
Dès lors, Apple développe le slogan suivant :
One man, one micro, calqué sur la devise démocratique : « One man, one vote ».
TRANSFORMER SES ÉCHECS EN RÉUSSITES
Steve ne trouve pas sa voie à l’université.
Conscient que ses parents adoptifs ont placé toutes leurs économies lors
de son inscription, il s’initie très vite au système « D ». C’est
l’époque des vaches maigres … N’ayant pas de chambre universitaire,
notre jeune étudiant dort à droite, à gauche chez des amis. Fauché, il
fait un peu d’argent avec les consignes de canettes récupérées. Cela lui
permet de prendre un repas équilibré de temps en temps …
Au bout de dix-huit mois, Steve jette l’éponge
définitivement et abandonne ses études universitaires. Il se retrouve
sans diplôme face à un avenir incertain, pourtant cette décision lui
saura bénéfique. Il profite de son temps libre pour suivre une matière
qui le passionne : l’art de la calligraphie. Par la suite, l’étude de ce
cours futile au premier abord, lui sera extrêmement utile pour le
succès futur de ses projets informatiques …
En 1980, après le succès de l’Apple II, considéré
encore aujourd’hui comme un chef-d’œuvre technique, le chiffre d’affaire
de l’entreprise atteint presque un milliard de dollars. La rentrée en
bourse d’Apple rapporte 240 millions de dollars à Steve Jobs, alors âgé de 25 ans.
Elle fera aussi son malheur !
Malgré cette fulgurante réussite, notre virtuose de l’innovation va
encore subir une grosse déconvenue. La cotation de sa société en bourse
lui fait perdre le contrôle de sa firme. Il ne s’entend pas avec
certains managers extérieurs nommés par les actionnaires. En 1983, John Sculley, qui vient de PepsiCo, devient même P-DG d’Apple. L’année suivante, le lancement calamiteux du premier Macintosh détériore définitivement sa relation avec le créateur d’Apple, qui se voit définitivement écarté des décisions.
Mis sur la touche, Steve Jobs, démissionne en 1985 de sa propre entreprise. Le choc est rude, l’humiliation rendue public le déconcerte au plus haut niveau. Steve est complètement anéanti.
Mais sa passion pour l’informatique lui fera reprendre le dessus. Il se remet en selle en rachetant le Studio Pixar à George Lucas (créateur de Star-Wars) qui lancera ensuite « Toy Story » avec le succès que l’on connaît aujourd’hui. Débordant d’énergie, il fonde également NeXT, qui fabrique des ordinateurs haut de gamme puis des logiciels. La réussite de la production des studios Pixar permet à Steve et à toute son équipe de développer une nouvelle technologie qui donnera à Jobs sa revanche sur son évection d’Apple.
Car de son côté, la firme à la pomme va très mal. Elle connaît de
multiples déboires avec ses produits. Elle subit également de terribles
assauts de Microsoft, qui envahit le marché informatique avec ses logiciels pour PC.
En 1997, au bord du gouffre, Apple rachète NeXT,
qui propose un système d’exploitation prometteur pour … 400 millions de
dollars. Mais surtout, 12 ans après sa démission, elle réengage Steve Jobs comme P-DG.
Toutefois, en juillet 2004 le fondateur d’Apple,
subit de graves problèmes de santé. On lui diagnostique un cancer
incurable du pancréas. On lui donne six mois tout au plus à vivre.
C’était sans compter sur sa détermination. Après une greffe du foie, il
ressuscitera pour conduire sa firme une nouvelle fois sur les chemins du
succès, à tel point qu’il sera surnommé « Igod » !
Malgré que, ceux qui subissent ce genre d’opération – leur système
immunitaire restant très fragile – leurs états de santé connaissent des
hauts et des bas.
Gageons que Steve Jobs aura raison de cette nouvelle épreuve en ce début d’année 2011.
APPLE RENAIT DE SES CENDRES GRÂCE À SON ANCIEN PATRON
Pour son fondateur, la revanche sera d’autant plus savoureuse puisque
son retour au sein de sa firme signe de manière spectaculaire la
renaissance d’Apple.
Il reprend en les améliorant les recettes sur lesquelles il avait
misé au début : design élégant, prouesses technologiques, simplification
des applications. La sortie du premier Imac avec ses
couleurs vives et ses formes arrondies donne un coup de vieux à tous les
PC. Il continue d’entretenir l’engouement avec la conception de l’Ibook, la version portable de l’Imac.
Mais surtout, Jobs est le premier à mesurer l’impact
des nouveaux enjeux de la révolution numérique. Appareils photos et
caméras numériques, avènement du MP3, transforment les ordinateurs en de
véritables plates-formes multimédias, dont il faut adapter les
logiciels pour gérer le contenu. C’est ainsi que naissent ITunes, IMovie et IDvd.
Le succès phénoménal de l’Ipode, petit baladeur MP3 avec une énorme capacité de stockage ainsi que L’Iphone qui bénéficient tous deux d’un design épuré deviennent très vite leader sur le marché.
Avec L’Ipad, produit magique et novateur, Steve Jobs
prouve une fois encore son génie créatif. Cette tablette numérique
sortie en début 2010, pourrait bien révolutionner la lecture (les livres
comme la presse). Et vu le « Buzz » entretenu autour de ce nouvel objet
numérique, il est en passe de devenir à son tour un véritable
Best-seller. Il illustre aussi encore le formidable talent marketing de Steve Jobs.
Depuis 2005, Apple a multiplié son chiffre d’affaires par cinq et ses profits par vingt.
En janvier 2010, la firme à la pomme annonce lors de la publication
de ses résultats un chiffre d’affaire qui dépassent 50 milliards de
dollars, faisant ainsi de Steve Jobs le patron le plus performant du début du siècle.
Belle revanche donc, pour ce gourou charismatique du High-tech, limogé 13 ans plus tôt pour incompatibilité d’intérêts !
Les leçons de son succès :
- Vivez chaque jour comme si c’était le dernier
- Les exigences du High-tech : technologie, design, facilité d’utilisation
- Un produit très innovant mérite un lancement très innovant
«Il faut partir de l’expérience utilisateur et ensuite seulement parler de technologie – pas l’inverse.» (Steve Jobs)
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