Il n'ya de Dieu qu'ALLAH. Et le prophète MOHAMMED aley tou çalat wassalam est son envoyé. La ila a il la la ha.

Engagement

Je prends un engagement devant la face du monde. INCHALLAH je serais riche et connu, j'aurais D.M et j'aurais HEC Paris ...

"Rien absolument rien de tout ce qui est vécu sur la terre ne vaut tout le tourment qu’on se fait. " Napoléon Hill.

mercredi 3 juillet 2013

Le multimilliardaire saoudien Adnan Mohamed Khashoggi

Source : http://christophedecagny.blogspot.com/

Le dernier des Nababs



Paris, 1983 , avenue Montaigne...

J'ai rendez-vous rue Cognacq-Jay, avec Jean-Claude Bourret.
Je trouve pratique de garer ma voiture dans la contre-allée de l'avenue Montaigne, où subsistent encore à l'époque, quelques places libres et gratuites, en plus de certains bateaux d'hôtels particuliers inoccupés autant que fastueux.

Lorsque de retour, je m'apprête à reprendre mon véhicule, une carte de visite est clipée sur l'essuie-glace : un nom de société civile qui ne me dit rien du tout et un numéro de téléphone, avec une phrase terminée ainsi : " contactez-moi" Je fourre la carte dans ma poche rentre chez moi.La trop grande diversité de ma garde-robe, fait que je ne ferai les poches de ce blouson qu'un an plus tard.... Courant 1984, je choisis ce blouson et retrouve la carte, intacte.

C'est ainsi qu'à travers une discrète société civile immobilière, je rentre au service d'Adnan Mohamed Khashoggi, le multimilliardaire saoudien connu à l'époque du tout
-Paris, excepté moi.

Je vais alors connaître, plusieurs années durant, le faste du holding financier le plus important du monde Arabe, et de la plus grosse fortune de la décennie.

Car Adnan Khashoggi, c'est du lourd, comme disent les journalistes en quête d'audience...
A.K, comme le nomment les financiers, fait ressembler Bernard Arnault à un garçon de course, et Vincent Bolloré à un stagiaire à la recherche d'un ticket de métro.

Lorsque les deux sus-cités rèvent encore à l'acquisition d'un Falcon-Mystère 50 à leurs couleurs, Khashoggi possède déjà à titre privé, deux 747 et lorsque François Mitterrand s'assoupit dans les avions du Glam sur sa petite couchette, Khashoggi se repose sur son water bed de 2 mètres sur 2 installé dans une des suites de son jumbo-jet .

Le second appareil sert uniquement à détourner les curieux des véritables destinations de voyage du boss, voire à véhiculer une famille turbulente.
Ses secrétaires particuliers sont des inconnus d'alors, tels Mohamed Al-Fayed et Akram Ojjeh !!
Enfin, ses participations financières font de lui l'actionnaire incontournable de sociétés comme le Lloys de Londres, Union Carbide, Bank of América pour n'en citer que quelques unes...

Trois Rolls Royce occupent les places du parking en marbre de l'hôtel particulier de 2.400 mètres carrés de l'avenue Montaigne.

19 autres résidences du même acabit sont disséminées à travers le monde, dont un petit 5.400 m2 sur la cinquième avenue de New-York!
Son yacht de 93 mètres, le Nabila, est mis à disposition du producteur du film James Bond : "Jamais plus Jamais "

Les partenaires financiers ne sont pas des hommes, mais des états, et encore, pas tous !
Deux présidents de la république française, seront à tour de rôle, diplomatiquement éconduits dans leur recherche de partenariat avec le nabab pour qui l'on inventera le mot backhish.

Bref, l'homme qui touche des commissions de la part de sociétés comme Avions Marcel Dassault,
Elf-Aquitaine, ou Lockeed Aircraft, parfois à hauteur de 100 millions de dollars par versement, et qui dans les années 70/80, fait l'acquisition d'un immeuble parisien proche du sien pour entre
poser valises et gardes-robes, c'est Adnan Mohamed Khashoggi.
Son biographe écrira qu'Adnan Khashoggi, c'était le bon homme au bon endroit et au bon moment...
A mes yeux, ce fût d'abord mon tout premier employeur, mais surtout le dernier des nabab !

Christophe de Cagny

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