Il n'ya de Dieu qu'ALLAH. Et le prophète MOHAMMED aley tou çalat wassalam est son envoyé. La ila a il la la ha.

Engagement

Je prends un engagement devant la face du monde. INCHALLAH je serais riche et connu, j'aurais D.M et j'aurais HEC Paris ...

"Rien absolument rien de tout ce qui est vécu sur la terre ne vaut tout le tourment qu’on se fait. " Napoléon Hill.

mercredi 3 juillet 2013

Pour le meilleur et pour le fric

Source : http://www.larevue.info/    Par Nicolas Michel

Les histoires d’amour se terminent souvent par un divorce. Et pour les ultra riches, les répercussions peuvent s’avérer fort coûteuses ! 

La revue dresse le palmarès des ruptures les plus chères.


Être riche peut coûter cher. Très cher même. Pour qui suit de près la chronique frelatée relative aux amours des célébrités, nababs et autre figures de la sphère « pipole », ce n’est pas une découverte. Soyons pour une fois triviaux et causons divorce. 

C’est un fait qu’en dehors de la rubrique pipole des magazines de caniveau, on n’évoque pas assez ce fléau qui menace la population – de plus en plus réduite – des très riches. Car eux aussi souffrent, ­sachons le reconnaître au lieu de nous abriter derrière le populaire dicton qui voudrait que l’argent contribue grandement au bonheur.
Prenons ainsi le cas récent d’un ­richissime Italien dont la fortune ­personnelle est estimée à 6 milliards de dollars. Pour une meilleure compréhension, nommons le
Silvio B. Ce qui arrive à ce pauvre homme est terrible : non content d’avoir été condamné pour évasion fiscale et d’être publiquement accusé par son ex-épouse, Veronica Lario, de fréquenter de très jeunes femmes, il va devoir verser à cette dernière la somme rondelette de 36 millions d’euros par an ! Soit environ 100 000 euros par jour d’une pension alimentaire calculée en ­fonction de l’article 156 du code civil italien : le (pauvre) conjoint esseulé doit pouvoir maintenir son niveau de vie.
Heureusement pour le Cavaliere, il a obtenu la garde de sa villa – 78 millions d’euros – des environs de Milan où Veronica Lario a vécu vingt ans avec leurs trois enfants.
Mais ne nous apitoyons pas trop sur le pauvre hère : d’autres sont bien plus à plaindre. Prenons exemple sur le triste sort de Rupert Murdoch. Après plus de trente années de vie commune et trois ­enfants, il s’est séparé à l’amiable de sa compagne Anna Mann. Enfin, « à l’amiable », c’est vite dit : en 1999, il a accepté de lui verser 1,7 milliard de dollars, dont 110 millions séance tenante. Pour la petite histoire, dix-sept  jours plus tard, il se remariait avec son employée ­Wendi Deng...
Le constat est sans ­appel : parmi les riches menacés par le divorce, les hommes d’affaires sont largement majoritaires. Derrière un peloton de tête composé des couples Murdoch, Redstone et Ecclestone (voir le ­dessin ci-dessus), le couple ­Khashoggi, du nom de ce Saoudien ayant fait fortune dans le lucratif commerce des armes, affiche un ­divorce à 874 millions de dollars. 
Quant à Roman Abramovich, le ­milliardaire russe propriétaire du club de foot de Chelsea, il s’en est bien tiré en confiant son affaire à la justice de son pays natal. Irina ex-Abramovich ne lui a coûté « que » 300 millions de dollars. S’il avait ­finalisé son ­divorce en territoire ­britannique, le coût aurait avoisiné le milliard. Il s’en sort mieux que Robert Johnson, le premier milliardaire ­africain-américain (en 2000) qui dut non seulement ­verser 400 millions de dollars à son épouse Sheila Crump, mais en outre subir l’affront de la voir se remarier avec William T. Newman Jr, le juge même qui avait présidé au règlement de l’affaire... 
S’il venait à quelqu’un l’idée de créer la Société protectrice des riches ­divorcés, il ne faudrait cependant ­négliger ni les acteurs, ni les ­chanteurs, ni les sportifs, ni tous ceux que la ­société du spectacle ­enrichit parfois outre mesure. Records en la matière, l’acteur américain Mel ­Gibson (480 millions de dollars), suivi par le basketteur Michael ­Jordan (168 ­millions), ­talonné par le chanteur Neil ­Diamond (150 millions), le réalisateur Steven ­Spielberg (100 millions) et le golfeur Tiger Woods (100 ­millions). 

Pour les ultra riches, la rupture ­conjugale est d’autant plus difficile à vivre qu’elle s’accompagne d’un déballage médiatique au cours duquel tous les diables et tous les détails sont ­dévoilés à la terre entière. Si bien que les accords entre anciens amoureux comportent souvent des clauses de confidentialité. Ainsi, en échange de liasses de dollars frais, Elin Nordegren (ex-Wood) a promis de ne jamais se rendre sur le plateau d’Oprah Winfrey pour y raconter les détails des quelque 100 relations adultères avouées par son champion.
La pension alimentaire n’est cependant pas un attribut unisexe. Les ­hommes aussi obtiennent parfois leur parachute doré. La chanteuse ­Madonna aura ainsi versé plus de 60 millions de dollars au cinéaste Guy Ritchie en 2008. Un malheur qui n’a pas épargné Britney Spears, Victoria Principal et Jessica Simpson. 
La tendance doit tout de même être relativisée : si la Cour suprême des États-Unis a légiféré, dans les années 1970, en faveur de plus d’égalité dans le versement des pensions alimentaires, les hommes américains en ­recevant une n’étaient que 3,6 % en  2006, selon le Wall Street Journal.
Face à ces monceaux d’assiettes ­brisées, certains savent manœuvrer en diplomates pour que des accords – dans plus de 90 % des cas – interviennent avant toute décision de ­justice. Les Thomas Sasser, Malcolm Taub, Raymond Tooth, Vanessa Lloyd-Platt et autres avocats spécialisés s’engraissent avec ces affaires hors du commun, mais leur vie est bien pénible. Éplucher les contrats de mariage, connaître la législation, évaluer les biens et les contenus des comptes en banque – y compris ceux planqués dans des paradis fiscaux –, mesurer les besoins des enfants, quantifier les torts et les fautes, bref estimer la valeur des amours brisées demeure une tâche extrêmement ­ingrate. Vanessa Lloyd-Platt nous arracherait presque des larmes : « J’ai travaillé avec suffisamment de clients au patrimoine élevé pour constater que, lorsque vous avez été une femme ­dévouée et que vous avez élevé vos enfants, le nombre de zéros alignés dans l’accord de divorce ne peut ­jamais compenser la perte de votre partenaire. » Au fond, les riches sont des pauvres comme les autres. 
Mise à jour le Mardi, 07 Mai 2013 15:05

Le bonheur À tout prix

Du supermarché au divan, on nous vend du bonheur. Pour les Anciens, être heureux, c´était sortir de la dépendance. Seul un opérateur téléphonique peut faire accroire que le bonheur « c´est simple comme un coup de fil ». Si l´on doit parler de fil, c´est plutôt de celui d´Ariane tant la question du bonheur reste labyrinthique.

Cela n´a pas empêché les communicants de s´emparer du concept et d´en faire un argument de vente : qui en effet ne veut pas être heureux, pour reprendre le slogan d´un grand groupe de club de vacances qui promet aujourd´hui « tous les bonheurs du monde » ? Voiture, pâte à tartiner, articles de bricolage, mutuelle, pas un jour sans qu´on nous propose une nouvelle marchandise censée nous rendre plus heureux. En langage marketing, c´est un « plus produit » formidable. La valeur bonheur est à la hausse!
La presse ne s´y est pas trompée qui en a fait un de ses marronniers favoris : avec l´immobilier ou le classement des hôpitaux, la question du bonheur vient régulièrement hanter les unes. Le sujet fait vendre, comme en attestent également les récents succès éditoriaux de certains livres. C´est le cas du Bonheur selon Confucius. Petit manuel de sagesse universelle, de Yu Dan, version grand public des Entretiens du maître, dont 55000 exemplaires ont été vendus en France en moins de quatre mois.
Publicité et médias ne cessent de véhiculer des images du bonheur auxquelles nous sommes supposés souscrire sous peine de rester englués dans notre médiocrité. Désormais, il ne constitue plus seulement un droit, mais aussi un devoir. Cette captation commerciale a également provoqué des dommages collatéraux : après les publicitaires, le bonheur a été accaparé par les psys de tout poil, qui n´ont pas manqué de « pathologiser » la chose. Devenu un impératif catégorique, le bonheur est angoissant. Aspirer à être un homme heureux relèverait déjà d´une maladie grave. Et ne pas y arriver, également! Curieusement, la notion de bonheur semble avoir été délaissée par les philosophes contemporains, comme si elle était devenue ringarde. S´il est pourtant une prérogative qu´on ne peut enlever aux philosophes, c´est bien d´avoir investi les premiers le sujet. La recherche d´une vie heureuse n´était-elle pas le but de la philosophie antique?

Un bref retour à ces auteurs permettrait peut-être de corriger notre vision du sujet. Les Anciens cherchent le bonheur dans une certaine ataraxie, tranquillité de l´âme que rien ne vient troubler. être heureux, c´est échapper aux passions, qui rendent l´homme dépendant et esclave de lui-même, et se déprendre de ce qui n´est pas absolument nécessaire. Si épicure voit dans le plaisir l´unique source du bonheur, son « hédonisme » se présente comme une véritable ascèse. « Avec un verre d´eau et quelques figues, on rivalise de bonheur avec les dieux », professe-t-il. Les stoïciens, quant à eux, conseillent une ligne de conduite plus spartiate encore à celui qui cherche la félicité : « Supporte et abstiens-toi. » En la matière, Aristote, un des philosophes qui s´est le plus attaché à la question, rappelle sagement qu´« une hirondelle ne fait pas le printemps et [que] le bonheur n´est pas davantage l´?uvre d´une seule journée ». S´il place le bonheur dans la vie contemplative, pragmatique, il reconnaît pourtant que, « faute de moyens, le bonheur de l´existence se trouve altéré […]. On ne saurait être parfaitement heureux si l´on est disgracié par la nature, de naissance obscure, seul dans la vie ou dépourvu d´enfant ». Bref, pour être heureux, mieux vaut quand même être riche, beau et bien portant… Voilà qui devrait réconcilier notre époque avec la philosophie.

Source : http://www.larevue.info/




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