Il n'ya de Dieu qu'ALLAH. Et le prophète MOHAMMED aley tou çalat wassalam est son envoyé. La ila a il la la ha.

Engagement

Je prends un engagement devant la face du monde. INCHALLAH je serais riche et connu, j'aurais D.M et j'aurais HEC Paris ...

"Rien absolument rien de tout ce qui est vécu sur la terre ne vaut tout le tourment qu’on se fait. " Napoléon Hill.

jeudi 7 novembre 2013

Préface de la revolte d'Atlas de Ayn Rand

Mon histoire personnelle, dit Ayn Rand, est un post-scriptum aux romans que j’ai écrit ; il se réduit à une courte phrase : “Et c’est bien ce que je veux dire”. J’ai toujours vécu selon la philosophie que je présente dans mes livres ;et elle a donné les mêmes résultats pour moi que pour mes personnages. Les pratiques diffèrent, les abstractions sont les mêmes.J’ai décidé d’être un écrivain à l’âge de neuf ans, et tout ce que j’ai faits’intégrait dans ce but. Je suis une Américaine par choix et par conviction. Je suis née en Europe, mais je suis venue en Amérique parce que c’était un pays basé sur mes prémisses morales, et le seul pays où on pouvait vraiment être libre d’écrire. Je suis venue seule ici, après avoir eu un diplôme dans une université européenne. Ma lutte fut difficile, gagner ma vie en faisant des petits boulots divers, jusqu’à ce que je puisse faire de ce que j’écrivais un succès financier. Personne ne m’a aidé, et je n’ai jamais pensé à aucun moment que c’était le devoir de quelqu’un de m’aider.A l’université, j’avais choisi l’histoire comme sujet principal, et la philosophie comme matière représentant un intérêt particulier pour moi ; le premier, dans le but d’avoir une connaissance par les faits du passé des hommes, pour mes écrits à venir ; le second, dans le but d’élaborer une définition objective de mes valeurs. J’ai trouvé que le premier pouvait être appris, mais que c’était à moi de faire le second.Je me suis tenue à la même philosophie que celle à laquelle je me tiens aujourd’hui, aussi loin dans mon passé que je puisse m’en souvenir. J’ai appris beaucoup de choses durant toutes ces années et ai enrichie ma connaissance de détails, de questions spécifiques, d’applications—et j’avais bien l’intention de l’enrichir encore—mais je n’ai jamais eu à remettre en question aucun de mes fondamentaux. Ma philosophie, dans son essence, est le concept de l’homme en temps qu’être héroïque, avec son propre bonheur comme but moral de sa vie, avec la réalisation productive pour sa plus noble activité et la raison comme son seul absolu.La seule dette philosophique que je puisse reconnaître est envers Aristote. Je suis en très grand désaccord avec bien des aspects de sa philosophie, mais sa définition des lois de la logique et des moyens de la connaissance humaines ont de si grandes découvertes que ses erreurs s’en trouvent être hors-sujet par comparaison. Vous trouverez l’hommage que je lui rends dans les titres des trois parties de LA REVOLTE D’ATLAS.Mes autres reconnaissances se trouvent sur la page de dédication de ce roman. Je savais quelles valeurs de caractères je voulais trouver chez un homme. J’ai rencontré un tel homme, et nous avons été mari et femme durant vingt-huit ans. Son nom est Franck O’Connor. A tous les lecteurs qui découvrirent LA SOURCE VIVE et me posèrent beaucoup de questions à propos des applications à plus grande échelle des idées que je développe dans cet autre roman, je voudrais dire que je réponds à toutes leurs questions dans le présent roman, et que LA SOURCE VIVE ne fut qu’une introduction à LA REVOLTE D’ATLAS.Je n’ai confiance en aucun de ceux qui me diront que des hommes tels que ceux que je décris n’existent pas. Le fait que ce livre ait été écrit—et publié—est ma preuve qu’ils existent bel et bien.

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