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jeudi 29 novembre 2012

Facebook

Ce article a été à l'origine publié sur succesrama.com

Mark Zuckerberg, créateur de Facebook ou la revanche d’un « Geek ». 

 

Comment un ancien étudiant de Harvard, à tout juste 25 printemps, introverti, timide et ayant peu confiance en lui, est-il devenu le plus jeune milliardaire du monde ?
Une idée révolutionnaire en ait à l’origine : Facebook !
Un réseau social où plus de 350 millions d’internautes s’échangent à longueur de journée photos, vidéos ou encore coups de coeur et coups de gueule.
Selon Ben Mezrich, auteur de l’essai : The Social Network : la revanche d’un solitaire, Mark Zuckerberg est devenu le plus jeune milliardaire du monde parce qu’il avait du mal à aborder les filles.
Possible.
En tout cas, sachant les enjeux colossaux que cela a pu générer par la suite, la réussite de ce génie en informatique fait de lui l’un des plus grands succès de l’histoire d’Internet.
Il n’empêche que sa carrière fulgurante est digne d’une tragédie grecque avec son lot de trahisons et de péripéties en tous genres.
Tout commence en octobre 2003, lorsqu’il
se fait plaquer par une étudiante sur le campus.
Obsédé par cet échec sentimental, il n’arrive pas à dormir.
Il décide donc de s’occuper l’esprit en réussissant à pirater le système informatique de la fac. Il récupère les photos des nouvelles recrues sur un site qu’il crée pour l’occasion. Le nom « Facemash » (tête à claques) annonce la couleur. Chaque visiteur peut associer le nom d’un animal au cliché de son choix. Une plaisanterie plutôt salace, mais qui obtient son heure de gloire. A tel point que les serveurs de l’université plantent. Ce qui vaut à Zuckerberg de frôler l’exclusion de l’école.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, si l’article que lui consacre le lendemain « le Crimson » le quotidien de Harvard, n’avait attiré l’attention des jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, étudiants WAPS » (White Anglo-Saxon Protestant), archétype même de ce que peut produire Harvard. Ils lui proposent de bosser avec eux pour développer Connect U , un autre site de mise en relation d’étudiants basé sur un concept très élitiste.
Or Zuckerberg, d’accord sur le principe ne donne plus signe de vie.
Et pour cause, il convainc son ami de l’époque Eduardo Saverin de lui prêter de l’argent pour monter un projet parallèle.
Thefacebook, qui deviendra dans la foulée « Facebook » voit le jour en février 2004.
Facebook, c’est aujourd’hui l’un des plus importants sites web au monde avec un demi-milliard d’utilisateurs. Il rapporte plus d’un milliard de dollars par an en recettes publicitaires.
Mais revenons à la personnalité emblématique du jeune « tycoon de la toile ».
La trahison semble être de règle puisque Zuckerberg ne craint pas de se brouiller avec ses proches quitte à leur piquer leurs idées.
En effet, Eduardo Saverin, l’un des cofondateurs de Facebook est écarté un an après la création du site pour « divergences de vues ». Ce n’est qu’après un procès que son nom réapparait dans la liste des fondateurs de Facebook.
Les jumeaux Winklevoss ne sont pas en reste également. Considérant qu’on leur a volé leur idée, ils portent plainte et obtiennent une compensation de 65 millions de dollars.
Malgré ces attaques de tous les côtés et les nombreuses polémiques autour de certaines déconvenues d’internautes sur la divulgation de leur vie privée, Mark Zuckerberg ne se décourage pas pour autant.
Quittant Harvard sans diplôme (tout comme 30 ans avant lui, Bill Gates) il est reconnu à ce jour comme créateur et P-DG de Facebook, estimé à 15 milliards de dollars, soit plus de 200 fois son chiffre d’affaire.
Les parts dans l’entreprise du Geek devenu businessman depuis, équivalent à une fortune de 1,5 milliards de dollars.
Peut-on pour autant dire que chez Mark Zuckerberg, la fin justifie les moyens ?
Le plus jeune milliardaire au monde n’est certes pas un enfant de coeur. Cela dit, la déception qu’il porte sur l’univers de Harvard est à la hauteur de sa fierté lorsqu’il annonce à ses parents son admission à l’une des universités les plus sélect d’Amérique, surnommée à juste titre « la fabrique à élites ».
En effet, il ne digère pas de ne pas avoir ses entrées au Porcellian Club, cercle très fermé où, depuis 1791, l’on n’est admis que sur cooptation.
Et n’avoir jamais pu entrer dans un de ces clubs ultra-sélect dont regorgent les institutions américaines lui a laissé un goût plutôt âpre.
Sa revanche ?
Il a engendré une génération pour laquelle le contact n’existe plus vraiment. Le virtuel suffit. On peut sans doute le déplorer.
Doit on pour autant voir le symbole de lutte contre le conformisme des élites, incarné ici par les jumeaux Winklevoss ?
A chacun de faire sa propre interprétation.
Quoi qu’il en soit, il est amusant de constater, que l’outil de communication le plus omniprésent qui soit depuis le téléphone portable, ait pu être créé par quelqu’un qui à la base avait des problèmes à … communiquer.

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