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lundi 3 décembre 2012

Rockefeller ou la plus grosse fortune jamais égalé dans l'histoire de l'humanité

 Source :capital.fr/

 Enquêtes: les-50-plus-grands-patrons-de-l-histoire

John Rockefeller (1839-1937), Standard Oil : roi du pétrole et plus grosse fortune de l’histoire

 

Un chiffre : 200 milliards de dollars d’aujourd’hui, la plus grande fortune jamais accumulée par un homme. Ce pactole de John Rockefeller, créateur de l’industrie pétrolière, a fait de lui l’incarnation du capitalisme (dans sa version sauvage née aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle).
La voie du succès n’est pas toute tracée pour ce jeune homme né en 1839 à New York, descendant d’une famille de huguenots français – les Roquefeuille – qui avaient fui le royaume de Louis XIV après la révocation de l’édit de Nantes.
Son grand-père et son père ont tous deux tenté leur chance dans les affaires, mais ont échoué piteusement. Le père, surtout, vagabond et instable, sert de contre-modèle à son fils : secrètement bigame et bonimenteur en affaires, il sillonne les routes pour
vendre des «élixirs miracles» aux vertus plus que douteuses.
La mère exerce une influence plus forte : fréquentant assidûment l’église baptiste, elle inculque à son fils les principes d’une vie austère et disciplinée, tournée vers le travail.
Aide-comptable. John suit le chemin classique d’un jeune d’origine modeste. Après de courtes études, il travaille dans un commerce de gros à Cleveland, dans l’Ohio. Entré, à 16 ans, au bas de l’échelle, il se fait remarquer pour son sérieux et sa rigueur, et devient aide-comptable, puis chef comptable à tout juste 18 ans. 
Sa hiérarchie lui refusant une augmentation, il décide de créer sa propre entreprise. Il racontera plus tard qu’une réponse positive de ses employeurs aurait changé le cours de sa destinée. Avec un ancien camarade d’école, il se lance lui aussi dans le commerce de gros, vendant surtout du sel, du porc et du blé.
La guerre de Sécession leur ouvre alors un marché juteux : le prix des denrées agricoles explose et le gouvernement leur passe des contrats considérables pour approvisionner l’armée. Rockefeller, déjà, fait l’apprentissage de la richesse.
Ce qui va donner à son destin un caractère d’exception, c’est l’une des phases d’expansion les plus extraordinaires de l’histoire américaine : entre 1860 et 1900, la production industrielle du pays quintuple. Cette formidable croissance, tirée par les chemins de fer et l’industrie chimique, puis par l’électrification du pays, pose la question énergétique. Le pétrole va fournir la réponse. Le premier puits est foré aux Etats-Unis en 1859.
Pour Rockefeller, qui a immédiatement saisi l’importance de ce liquide noirâtre, l’opportunité se présente trois ans plus tard lorsqu’un des paroissiens de l’église baptiste lui propose de créer une raffinerie de pétrole. Avec un troisième associé, ils fondent l’Excelsior Oil Works, qui devient vite la raffinerie la plus importante de la région. 
Rouleau compresseur. Après avoir racheté les parts de ses partenaires, Rockefeller applique méthodiquement deux prin­cipes : comprimer drastiquement les coûts pour être moins cher que ses concurrents et maîtriser petit à petit toute la chaîne pétrolière, du stockage du brut à la commercialisation des produits raffinés.
Sa Standard Oil, créée en 1870, avance comme un rouleau compresseur, en rachetant ou en poussant à la faillite tous les acteurs du marché, parfois avec des méthodes très brutales. En l’espace de dix ans, cette concentration horizontale assoit la position dominante de la firme, qui contrôle 90% de l’industrie américaine du raffinage, du transport et du commerce pétroliers dès 1880.
Bientôt, Standard Oil se lance même dans la production, mettant la main sur les champs pétrolifères de l’Indiana et de l’Ohio. S’ensuit une concentration financière, avec la création d’un trust en 1882, puis d’une holding en 1889, afin de tenter de contourner la législation antitrust du Sherman Act. Rockefeller devient le «Roi du pétrole» : sa fortune atteint 150 millions de dollars de l’époque et son revenu est 20 000 fois plus élevé que le salaire moyen d’un Américain.
Cette position exceptionnelle va néanmoins se retourner contre lui. Si les Etats-Unis, à l’heure du capitalisme sauvage, adulent la figure de l’entrepreneur, surtout s’il est parti de rien, en revanche, l’irrésistible mouvement de concentration des affaires suscite une forte inquiétude, voire une franche hostilité. 
Pour l’opinion publique, la domination du marché par quelques groupes géants va à l’encontre de la liberté d’entreprendre. Le «trust» apparaît comme protecteur d’intérêts privés étroits opposés au bien public.
Les politiques eux-mêmes mènent la charge, à l’instar du président des Etats-Unis, Theodore Roosevelt, qui, dès 1901, fait de Rocke­feller une de ses cibles favorites. C’est ainsi qu’un procès, aussi long que retentissant, oppose le pouvoir fédéral à la Standard Oil, jusqu’à ce que la Cour suprême ordonne en 1911 la dissolution de la firme, qui doit céder le contrôle de ses 33 filiales.
La dislocation de l’empire donne naissance à des entreprises indé­pendantes : Mobil, Chevron, Amoco, Esso (les initiales de la Standard Oil)… Forcé d’abandonner son bien en revendant ses actions, Rockefeller devient le premier milliardaire américain et l’homme le plus riche du monde.
Fondation charitable. Comme Carnegie, il va alors consacrer sa retraite à distribuer une large partie de sa fortune. Ce protestant, qui ne boit pas, ne fume pas et vit sans ostentation, n’a-t-il pas dit un jour : «Dieu m’a donné mon argent» ? Il crée donc la fondation qui porte son nom et la dote d’un capital de 100 millions de dollars (15 milliards d’aujourd’hui).
Elle devient la première institution charitable du monde, investissant dans l’éducation, la santé et la recherche médicale. De quoi inspirer, un siècle plus tard, un certain Bill Gates…

Mathieu Carquain.



 

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